Sévèrian

[Event LDL] Les Asuras se cachent pour trucider.

[ Event de Caius, 7 oct 2013 ]
Pour une fois, ce texte n'est pas qu'un "bête" résumé plus ou moins objectif de l'event. Vu ce qui est arrivé en jeu, ce qui suit est bien plutôt un point de vue extrêmement personnel du personnage par rapport aux événements, avec une bonne partie de texte très centré sur lui. De plus, il y a de nombreux passages et points de vues d'autres personnages qu'il n'a pas vu et vécu et que je ne relate pas.

10ème jour de la saison du Colosse 1326 Ap.E.

 

Je vais me souvenir… Tout s’embrouille. Est-ce que ça s’est vraiment passé comme ça ? A ce moment-là, tout autour de moi… tout autour n’était que bruit, cris et fureur, fracas ; l’air était saturé d’un nuage de poussière, véritable brume de roche en suspension, partout gabegie et chaos dominaient. J’ai soudain eu l’impression d’être violement poussé en avant, je n’ai pas eu le temps d’avoir peur ni même d’avoir mal, juste le sentiment d’être projeté au sol et une sensation de chaud subite au bas du dos, chaud et humide du sang qui coule et colle les vêtements. Le torrent était juste devant moi en contrebas, je m’y suis jeté sans réfléchir dans un réflexe de survie, me retrouvant à genoux dans l’eau glaciale et soudain frissonnant de froid. Derrière moi, l’explosion retenti, énorme, subite, emplissant la grotte, résonnant, roulant sous la voûte – voûte qui avait failli tous nous tuer par ma faute un instant auparavant et dont les rochers continuaient à se rompre et chuter au sol, roulant, éclatant, menaçants. Un incapable fini, voilà ce que j’étais ce soir-là, un incapable blessé, peut être gravement, avec une douleur intense qui commençait à irradier, palpiter et brûler dans mon dos, me coupant le souffle. Ce n’était pas une bonne soirée, définitivement pas. Pourtant, en y repensant, elle avait débuté tout à fait tranquillement au pavillon, jusqu’à l’irruption de la gamine...

 

- Je veux voir m’sieur Caius, ou le skritt, ou la blonde ! C’est urgent ! Faut qu’j’en voie un TOUT DE SUITE !

La gamine débraillée et surexcitée avait débarqué au pavillon au pas de course, bousculant, criant et rameutant les gens en demandant à la fois à parler aux chefs, à prouver qui on étais, à appeler à l’aide, tout en même temps. Rowan qui arrivait justement à l’instant pris les choses en main, naturellement. Une fois la gamine calmée et mise en confiance – plus ou moins, elle finit par lâcher ce qu’elle avait à dire. Elle avait entendu une discussion dans un bar des plus louche du Promontoire, entre deux types à l’air tout sauf net suite à laquelle il lui sembla vite évident que Caius devait être dans les emmerdes jusqu’au cou. Chiffly, entendant tout ça, nous le confirma de suite en nous apprenant que le rôdeur était parti quelques heures auparavant, seul, suite à la réception d’une lettre qui semblait l’avoir mis dans tous ses états. Clairr bondit fouiller la chambre de Caius à l’étage et revint peu après avec le message dont le texte même nous apprenait qu’il était parti « au cimetière » pour un étrange rendez-vous. Rowan ne mis pas long à réagir et sans même se consulter, sans un ordre, tout le monde se réuni autour de lui pour aller retrouver Caius. L’évidence même du texte nous fît partir en direction du Promontoire, non sans avoir auparavant confié la gamine à Chiffly contre la promesse d’un belle part de tarte aux pommes si elle était sage.

Alors que la tombée du crépuscule nous accompagnait sur le chemin à travers champs, le trajet se fît dans une ambiance bonne enfant, chacun étant plus curieux qu’inquiet à cet instant. Le cimetière de Shaemoor étais vide, bien sûr. Pas plus de Caius que de fantômes entre les tombes et dans les mausolées, juste quelques corbeaux et le fossoyeur. D’ailleurs, à peine étions nous arrivé que Rowan compris une chose en rapport avec la lettre, une chose évidente alors pour lui qui connaissait Caius et qu’Atanae lui confirma. Ce n’était ni à Shaemoor, ni en ville qu’étais le cimetière cité en lieu de rendez-vous, mais bien plus loin, aux Hinterlands Harathis, là où il rôdeur avait de bonnes raisons d’aller. Le temps pressait désormais et c’est à marche forcée voir en courant lorsque c’était possible que le groupe se mit en route en sens inverse, traversant la vallée, puis piquant plein nord à Gendarran jusqu’à la passe menant aux Hinterlands. Les centaures furent contournés et évités au maximum en suivant le tracé des falaises et c’est un groupe exténué par la longue marche qui fît une halte à la sortie de la passe avant de s’engager plus avant dans les hautes terres sauvages, progressant désormais dans l’obscurité d’une nuit sans lune.

Le cimetière en question se trouvait dans les contreforts ouest des Hinterlands, au plus profond d’une grotte aux multiples accès. Menés par Atanae et Lune en avant-garde, le chemin fût rapidement avalé pour nous retrouver face à une des entrées, une haute et imposante faille béant dans la muraille naturelle de la falaise. Mais là, quelque chose clochait manifestement et nos éclaireuses nous rapportèrent vite fait la nouvelle : l’entrée était gardée par un grand nombre de tireurs postés en hauteur, pas moins de 8 hommes en tout ! Un rapide conciliabule permis d’échafauder un plan et c’est ainsi que Clairr fût chargée de permettre l’infiltration d’Atanae, Lune, Princesse ainsi que sa propre assistante, Xnixii et d’un de nos charr – Rakgan, le noir et blanc - en les rendant invisible aux yeux des gardes. Moi, Ankarine et Rowan resterions en arrière et n’interviendrons qu’une fois l’accès dégagé. Et le temps s’écoula. Une longue attente inquiète pour nous, à l’extérieur,  jusqu’à ce que résonne un  premier coup de feu dans la vallée ! Ignorant toujours ce qui se passait à l’intérieur, Rowan dévala la pente sur laquelle nous patientions, Anka et moi sur ses talons. A peine étions nous engagés dans l’entrée de la faille qu’un des gardes vint s’effondrer aux pieds de Rowan, fauché net dans sa course par un tir d’Atanae alors qu’il fuyait dans notre direction; on se rendit vite compte de l’évidence : les tireurs étaient morts, certains égorgés par le tranchant d’une dague, hachés menu par l’espadon du charr, ou abattu par magie. Il n’y avait qu’un survivant dont s’occupait Princesse en train de serrer ses liens pour le réduire à l’impuissance, comme si elle avait fait ça toute sa vie. L’accès était désormais sécurisé, mais à un prix sanglant qui, heureusement, n’avais pas fait de victime ni de blessés de notre côté. C’est en ayant en tête une prière à Grenth pour les esprits des morts que je suivis le groupe dans les entrailles de la grotte.

Très vite, l’entrée s’abaissa pour n’être plus qu’un simple boyau renforcé de poutres et de planches puis, tout aussi subitement, la grotte se dévoila dans toute son ampleur, vaste et profonde, au plafond s’élevant à plus de dix mètres à son point culminant, au sol riche de végétaux broutés par des vers géants luisants dans la semi-pénombre. Quelques torches étaient disséminées çà et là au mur et sur des piquets mais la principale source de lumière était une pâle lueur qui parvenait de l’extérieur par une large crevasse dans la paroi au fond de la grotte là où, après un léger coude, s’élevait un rehaussement du sol pareil à une petite colline. Dans cette ambiance fantomatique, une silhouette immobile se dressait debout au sommet, pareille à une statue de pierre dominant les lieux : Caius.
Le rôdeur ne semblait pas avoir remarqué notre irruption et encore moins les âpres combats disputés dans le tunnel d’accès. Notre groupe s’avança avec précaution, traversa la grande salle et grimpa le chemin qui amenait à la colline, restant à prudente distance de Caius. Celui-ci, alors que nous nous approchions, marmonna quelques propos incohérents puis leva une main tenant un pistolet à sa tempe. Clairr bondis alors sur lui, la suite se passa tellement rapidement que le souvenir m’en est  flou. Alors que ceux du haut s’empressaient de désarmer Caius, je redescendais vivement sur mes pas, laissant dans mon dos Ankarine et Princesse pour sécuriser nos arrières. « Trouve le second passage et bloque le » m’avait dit Rowan. La tête ailleurs, l’immensité de la grotte, peut-être, ou la seule pensée des corps gisants à l’entrée m’avait fait manquer le deuxième boyau rejoignant la grande salle, face à moi désormais. Quel qu’en soit la raison, je ne l’avais pas remarqué tout de suite, perdant quelques précieuses secondes à essayer de le situer et j’avais bien l’intention d’agir désormais avant que des renforts n’en surgissent.

 

- Il faut partir vite fait maintenant !

Tandis que plus haut, Xnixii ramassait quelques appareils Asura au sol et que Caius étais pris en charge par Atanae et le reste du groupe, Clairr avait crié pour motiver la troupe à se dépêcher. A ce moment, tandis que j’en étais à me demander comment bloquer le passage, une espèce de rugissement s’éleva du tunnel devant moi, mêlé à un tintamarre de grincements, couinements, sifflements et une chose énorme apparu dans la salle, surgissant de l’ombre et s’offrant à mon regard. La chose était aussi haute que deux norns et de forme humanoïde, cuirassée d’une armure brillante et environnée de volutes de fumées recrachées par la machinerie ; rapidement, trop rapidement, le golem s’avança vers nous puis stoppa au plein milieu de la salle, nous interdisant toute retraite. Trop tard, dis-je à haute voix tandis que Clairr venait de me rejoindre, pointant  le monstre du doigt alors qu’elle ne pouvait pourtant pas le manquer. Xnixii surgissant à nos côtés étais aux anges face à l’apparition, tandis que j’entendais derrière moi les exclamations de surprise du reste de mes compagnons. A côté de moi, Rakgan avait déjà dégainé son immense espadon, prêt à bondir sur l’adversaire de métal. Je ne réfléchis pas longtemps. Poussé par l’instinct plus que par une quelconque réflexion, je m’agenouillai, retirais mes gants pour être au plus proche de la matière ; l’idée qui s’était imposée à moi en voyant le monstre était claire et limpide comme l’eau du torrent qui coulait en contrebas de la colline. Un golem, une grotte avec un plafond et moi qui maîtrisait les éléments. Pas besoin d’avoir fait de longues années d’études pour y penser, nettement plus pour le mettre en pratique, mais j’étais certain de mon coup. Il me suffisait de sentir la roche correctement. Ca parait si simple à dire, ça l’est tellement moins à effectuer... Je me relâchai, fermai les yeux, laissant le ressenti prendre le pas sur le raisonné, suivant le cheminement de l’onde, essayant de percevoir les résistances, les failles de la roche, les faiblesses de la matière. Je suivais les murs, ses lézardes, ses corniches, glissant entre les interstices, sondait le plafond en suivait les courants de la magie, ressentant, cherchant le déclencheur qui ferait s’effondrer ce qu’il fallait du plafond sur le monstre en nous laissant indemne. Et je libérai l’énergie accumulée au point désiré, repéré. Ou du moins, c’est ce que je voulais faire. Idéalement. C’est ce qui aurait DÛ se passer.

La secousse, brève, le craquement sourd du roc, soudain, puis la chute de la première pierre, suivie de la seconde, puis encore une et une autre jusqu’à, enfin, l’effondrement du plafond dans un nuage de gravats et de poussière, tout se passa comme je le voulais sauf que… ce n’est pas le plafond au-dessus du golem qui s’effondrait mais bien toute la partie qui trônait au-dessus de nos têtes, à nous ! Autant stupéfait que paniqué en constatant ce fait, je me retournais pour voir les autres pris au piège de l’éboulement, incapables de s’en écarter à temps, tandis que les rochers tombaient comme une pluie de grêle autour d’eux, s’entrechoquant, se brisant, roulant, rebondissant, tonnes de pierrailles formant un piège mortel… Je vis à peine Lune et Clairr entourées d’un halo protecteur aux reflets bleutés et Rowan aux côté d'Anka se perdant tous deux dans le brouillard de poussière, j’entrevis l’éclat des flammes qui se dégageait d’elle et puis me retournant, je sautai, glissait en bas de la pente pour échapper au déferlement de roc qui allait m’ensevelir moi aussi, suivant l'Asura et le charr qui avaient déjà fait pareil. Quand je me relevais maladroitement, choqué par ce que j’avais déclenché, ne pouvant m’imaginer qu’ils aient survécu à pareil désastre, c’était pour constater que je faisais désormais face au golem dont je voyais la vitre de l’habitacle tournée dans ma direction. Pour un peu, j’aurais pu distinguer les traits hilares, certainement, de l’Asura qui le pilotait. Xnixii était partie en bondissant comme un cabri derrière le golem, loin à ma gauche, je voyais filer le charr vers le torrent tout à ma droite et, en retrait, vers Atanae qui, loués soient les 6, était en sécurité ! J’hésitais un bref instant sur la meilleure ligne de fuite et piquait un sprint dans le dos de Rakgan, glissant sur les rochers et l’herbe humide désormais recouverts de débris, n’ayant en tête que cette unique et simple idée : rejoindre le torrent, me mettre à l’abri, plus vite, y arriver avant que… Derrière moi, j’entendis un cliquetis métalliques, un sifflement vrombissant, l’air gronda, s’empli du son de la mitraille crachée par le golem, assourdissant tous les autres bruits et je chutais à terre, atteint par les tirs du monstre…

 

- On a des blessés ! Là ! Sév et Rak !

Le monde autour de moi, la grotte, l’eau, le sol, les gens... Tout étais flou, cotonneux, assourdi, pas désagréable non, bien au contraire ! Mon monde baignait dans une lueur douce, illuminé par de vives couleurs qui surlignaient le paysage en rouge, bleu, vert, jaune vif… des étincelles parfois, points de lumière dansants devant mon regard, et partout ce flou, ce monde qui tremble, apparaît, disparaît, cet état entre le rêve et l’éveil, aux limites de l’inconscient. J’avais envie de m’y laisser tomber, m’y perdre, enfin, ne plus rien sentir, ne plus rien entendre, juste chuter à l’infini dans un matelas de coton duveteux et… et je crois que j’ai crié, peut être hurlé même quand le morceau d’acier de la balle a été retiré par Clairr, suivi de la deuxième, là, à vif, dans le torrent, sur le sol, dans l’urgence de la survie. Le retour à la réalité, brutal, glacial, douloureux, m’a heurté de plein fouet, me laissant hébété sur le rebord d’un rocher. J’étais vivant. J’avais merdé grave. Le golem, ou plutôt ce qu’il en restait, un tas de cendre, gisait au milieu de la grande salle et Ankarine étais au sol, inconsciente. Les autres, tous les autres, tous mes compagnons étaient en vie ! Atanae s’affairait à prendre soin de Caius, Rowan à soigner Rakgan, Princesse à récupérer le garde survivant, Xnixii à inspecter la salle et récupérer les indices de ce qui s’y était passé... Clairr s’occupait de moi, je ne savais pas depuis combien de temps, puis Lune s’approcha, venant proposer son aide. Je me rendis compte de sa présence, enfin, quand elle parla de vouloir me soigner. Je refusais. Entendre ma voix me fit bizarre, mes oreilles bourdonnaient, j’avais la gorge sèche et j’avais peur. Pas pour moi. Pour les autres. Peur de ce que j’avais fait. Je ne voulais pas qu’elle prenne sur elle pour me soigner, j’avais mérité ça. Voir pire, sans nul doute. Je n’osais même pas lever la tête vers elle. Elle me soigna quand même, par sa magie de sang. Clairr me retint, me tenant les mains entre les siennes. Choupie Clairr, je n’oserais jamais la brusquer et je me laissais faire sans broncher. Je ne suis pas encore assez idiot pour vouloir mourir par fierté non plus, mais je fini par les repousser toutes les deux avant qu’elles aient fini. Tout ce que je désirais, c’était qu’on m’oublie, maintenant que je savais les autres sauvés. Le soulagement que je ressenti à cette idée manqua me faire fondre en larme. J’avais failli tous les tuer…

Le calme revenu et toute menace écartée, il parut vite difficile de rentrer à pied avec les blessés. Alors que Princesse revenait avec le prisonnier, Clairr informa Rowan et le groupe de sa possibilité de pouvoir téléporter à son local une partie des gens, au moins les plus gravement atteints. Elle avait une liaison sur Beetletun qui lui permettait de transporter jusqu’à 8 personnes, elle-même compris, pas une de plus. Hors, nous étions plus que ça. Rowan ordonna qu’elle garda avec elle les blessé ainsi que Caius avec Atanae. Il resterait lui-même avec Ankarine dont le réveil pouvait s’avérer dangereux – pour les autres, et avec Rakgan comme escorte pour pouvoir rentrer par les chemins. Malgré les protestations, il s’en tint à son idée. Clairr revint vers moi, qui n’avais pas suivi ce qui se passait, mon esprit embrumé tournant et retournant en tous sens les derniers événements, perdu dans mes errances et questionnements, douloureusement élancé par les blessures. Elle réunit son petit groupe  autour d’elle et actionna le portail. L’instant d’après, après une matérialisation excessivement désagréable dans mon état, nous étions à Beetletun, en pleine ville. A peine le portail dissipé, je fus pris par la nausée et rendit ce qui restait de mon souper sur les pavés, pitoyablement. Incapable de relever la remarque de Clairr sur mon peu de résistance à la magie, rendu incapable par les hoquets tout du moins, je dû me résigner à être humilié de la sorte, en plus du reste. Moi qui n’avais jamais eu le moindre effet secondaire après un portail… C’est en trainant bon dernier que je parvins à son local de soin, bien décidé à ne pas montrer à quel point j’étais mort de fatigue et envahi pas une sourde douleur qui refusait de s’en aller, malgré les soins des deux filles et mes efforts pour la tenir à distance par ma propre magie – là aussi, un raté complet.

J’étais bien décidé à ne surtout pas rester là pour la nuit, tout local de soin me mettant largement mal à l’aise, mais je ne réussis pas à  les convaincre que j’allais suffisamment bien pour rejoindre le pavillon. Caius, lui, dans un état second qui inquiétait tout le monde, fini peu à peu par reprendre ses esprits, au grand soulagement de Clairr. Malgré les réticences de notre soigneuse, il apparut qu’il se remettrait mieux dans un lieu plus familier et Atanae le raccompagna au pavillon, tandis que j’eus l’interdiction de sortir et que Clairr, irritée par ma résistance autant qu’inquiète par mon état, m’envoya dormir dans la chambre qu’elle avait sous les toits de la bâtisse. Je savais pertinemment ne pas être capable d’aller plus loin le soir même, mais pour la forme je tentais de la convaincre du contraire. Jill, venu nous rejoindre au local en apprenant notre retour et rapidement mis au courant, fini par prendre les choses en main en m’accompagnant à l’étage et je me vengeai en lui balançant à la tête tous les coussins à ma portée. Lorsqu’il remonta avec Princesse endormie dans ses bras, je ne m’en rendis même pas compte, m’étant endormi comme une souche à peine installé dans un des hamacs de Clairr. Rowan ramena Ankarine et le charr dans la nuit, tous sains et sauf. Caius étais sauvé. Tout finissait bien… malgré tout...

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