Aéllys

Le Parchemin


Avant tout :
" Cette suites de textes écrits sur plusieurs jours ont un rapport direct avec des événements en jeu. La mission a été réalisée et le texte servait à raconter les diverses étapes. Certains passages ont été joués en Rp, comme celui du jour trois. Les autres ne sont là que pour préciser le contexte. Mais j'en ai profité pour donner de la consistance à la vie privée d'Aéllys. "

 

Dans l'ordre Praesidium depuis peu, ordre semi militaire subventionné par le royaume de Hurlevent mais mené par un commandement ayant une certaine indépendance vis-à-vis de l'Alliance avec à sa tête Dame Eïghir Durendal , Aéllys a reçu pour mission de déchiffrer un mystérieux parchemin d'alchimie.

 

Premier jour

Darnassus. Une des maisons près du grand temple, au sud de la ville. L'habitation de plusieurs étage était une véritable vitrine du savoir faire elfique, meublée de manière traditionnelle mais d'un confort supérieur à la moyenne. Là vivait Dame Elendra Blanchelune, conseillère de Tyrande, ancienne sentinelle et alchimiste de renom, lorsqu'elle n'était pas dans sa maison d'Orneval.

« Mère? On m'a dit au temple que je te trouverai chez toi. Je peux te parler? »

Aéllys était dans la pièce du centre, au rez de chaussée. Elle s'adressait ainsi à la personne qui descendait les marches, venant à sa rencontre. Dame Elendra était une elfe de grande taille, élancée, une peau plus pâle encore que celle de sa fille; ses cheveux argentés, long et légèrement ondulés tombaient sur ses épaules et dans son dos presque jusqu'à sa taille. Son regard brillant était bienveillant et intelligent, mais rayonnait aussi d'une détermination affirmée. La mère ne paraissait pas plus âgée que sa fille et l'on aurait pu les prendre pour soeur, si ce n'est le poids de plusieurs millénaires de vie que l'on lisait dans ses yeux.

« Aéllys, ma très chère fille.. Je me doute que tu ne viens pas m'annoncer ton retour, n'est-ce pas? Que viens tu demander cette fois? »

Directe et franche. Ainsi était la famille. La voix était basse, le ton, bien que doux, était empli de reproches.

« Mère, je ne suis pas là pour discuter encore de ça, je te l'ai déjà dit. C'est définitif. Non, je viens pour autre chose.. J'ai besoin de ton autorisation pour accéder à la bibliothèque; à certains documents de la bibliothèque... »

Dame Elendra alla à une commode et se servit un verre d'un liquide ambré puis s’avança vers un canapé de velours où elle s'installa délicatement, croisant les jambes. Elle regarda un moment sa fille qui attendait debout près de la table centrale.

« Tu veux un verre? Sert toi. Et explique moi, pourquoi veux-tu l'accès à ces documents? »

Sans un mot, Aéllys s'approcha de la table, ouvrit le sac qui y était posé et en sorti un parchemin. Elle fit les quelques pas qui la séparait du canapé et tendit le rouleau à sa mère qui le prit sans un mot. Posant le verre sur une petite table à côté d'elle, elle défit les attaches et parcouru le parchemin du regard. Son air se faisait de plus en plus sérieux à mesure de l'avancée dans les runes du parchemin. Enfin, elle l'enroula à nouveau, remis les attaches et le tendit à sa fille qui faisait les cents pas dans la pièce.

« C'est.. complexe. Et je crains ce qu'on pourra en sortir. D'où tient tu cela, Aéllys? Et surtout que veulent-ils en faire? »

« Ne t'en fais pas. Ce n'est pas en de mauvaises mains. Et si c'est vraiment trop compliqué, ces informations n'iront pas plus loin. On dirait que tu ne me fais pas confiance. »


Un sourire narquois accompagnait ces paroles. Au vu des précédents commanditaires de la jeune elfes dans d'autres affaires, il y avait de quoi s'inquiéter. La mère et la fille restèrent silencieuses un moment, s'observant mutuellement. Dame Elendra reprit son verre et parut se perdre dans la contemplation du liquide qui s'y trouvait.

« Tu aura l'autorisation. Je ne peux rien te refuser. Mais je veux avoir le résultat de tes recherches. Et, je vais faire préparer à dîner, reste là pour manger. Tu ira travailler demain. »

Ca n'avait rien d'une question, c'était un ordre. Aéllys sembla s'y résigner, sachant l'inutilité de discuter.

« D'accord. Je vais me changer, tu me feras appeler. Je prendrais une de tes robes. »


Tandis qu'elle se détournait, prenant son sac au passage et s’avançant vers l'escalier, sa mère la suivit des yeux, impassible. Le lendemain, dès l'aurore, l'autorisation permettant d'accéder à tous les documents de la bibliothèque du temple, écrite et signée de sa main, serait prête.

 


Jour deux

La bibliothèque du temple de Darnassus avait une collection de manuscrits parmi les plus riches du monde actuel dans certains domaines bien particuliers. Elle possédait des archives portant sur des millénaires et couvrant essentiellement tout ce qui touchait à la vie des elfes, ce qui englobait tout autant la nature, les plantes et minerais, la cuisine, que l'artisanat du cuir, l'alchimie, la forge et le traitement des armes pour ne donner que les plus courants. Depuis l'ouverture de leur peuple au monde extérieur, Tyrande, responsable du temple et donc de sa bibliothèque, avait envoyé nombre de messager chargés de ramener des traités, copies et manuscrits des autres grandes bibliothèque du monde. Malgré tout, certains domaines restaient inaccessibles aux communs voir gardés sous clé et interdit, comme tout ce qui portait sur la magie des arcane et certains manuscrits rares ou dont le contenu très pointu risquait d'être consulté pour en faire mauvais usage. Ce sont ces derniers qui intéressaient Aéllys.

Dès le lendemain, après une collation rapide, elle était à pied d'oeuvre. Sa mère était absente pour la journée et elle avait d'autres préoccupations en tête. Elle passa de longues heures plongée dans sa lecture, cherchant, comparant et prenant de nombreuses notes. Au soir, quant elle rentra, Dame Elendra était là, lisant un quelconque manuscrit, installée sur le même canapé de velours que le soir avant. Elle leva à peine la tête à l'arrivée de la jeune elfe.

« Ma fille... As-tu passé une bonne journée? »

Pure politesse. Elle attendait autre chose. Un sourire fin éclaira son visage quant sa fille lui tendit un parchemin résumant ses recherches.

« Voilà. Ce n'est pas terminé, mais le principal est là. Il me reste des détails à préciser. Je ne m'attendais pas à ce genre de recherches je dois dire. »

Aéllys s'assit aux côtés de sa mère, de biais. Elle lui montra certains passages du parchemin.

« Je ne sais pas qui a fais ça, mais c'est récent. Ca touche aux hommes loups, les Worgens, et on dirait d'après certains détails que ça a à un lien avec le royaume oublié de Gilnéas. En tout cas, l'écriture, ces runes, sont très proches de l'écriture de Hurlevent, mais pas tout à fait. Et c'est crypté. Peut être que celui qui a découvert ça en vient, de Gilnéas. Mais je n'ai pas encore tout détaillée. Ca, et ça. Il me faudra sans doute aller à Shatrath, je ne comprends pas ce que signifient ces proportions. Et cet élément là m'est étranger. Qu'en dis tu?»

Ce n'était plus un rapport mère – fille. C'était une discussion entre deux alchimistes. Dame Elendra lut le tout avec attention.

« C'est très intriguant, mais l'idée... si ça fonctionne... et si ça fonctionne sans effet secondaire... pourrait être très utile. Très. Personne ne sait ce qu'il est advenu de ce royaume, mais ceci laisse présager du pire, si ça vient bien de là. C'est un excellent travail, Aéllys. Continue et vient me montrer le résultat final.»

Elle redonna le parchemin à sa fille. Dans son regard passa un éclair de fierté maternelle. Aéllys reprit le parchemin, le roula et se leva.

« Je vais prendre un bain et me changer, je descendrai pour souper. Et demain je continuerai, j'irai à Shatrath en fin de semaine je pense. »

Tandis qu'elle montait l'escalier, un sourire de satisfaction ravie pu se lire sur son visage. Elle avait enfin put montrer sa valeur à sa mère.

 


Jour trois

Au lendemain, Aéllys tournait en rond. Elle consultait en boucle les mêmes documents, peinait sur les mêmes problèmes. Peu avant midi, elle bâcla le tout, laissant le soin aux responsables de la bibliothèque de ranger les livres et sortit. C'était insuffisant; le voyage pour Shatrath se ferait plus rapidement que prévu, mais elle avait besoin de voir le maître Lorokeem. Elle rentra en vitesse à la maison de sa mère, absente en journée, comme toujours. Lui laissant un mot, elle repris ses affaires, sella sa monture et s'en alla au port. Elle pensait prendre le premier navire pour Hurlevent puis, en monture jusqu'aux Terres Foudroyées et de là, tracer à travers toute la Péninsule. Ce chemin, elle le connaissait par coeur. Avec un peu de chance, elle y serait le lendemain dans la soirée au plus tôt.

Pendant le trajet sur le voilier elfique qui l'amenait à Sombrivage, ses pensées se mirent à partir dans une tout autre direction. Elle entrevu une possibilité très simple pour éliminer les doutes qui entouraient la provenance du parchemin. Très simple, mais pas sans risque et pourtant... Elle n'avait pas le temps de réunir du monde. Maudit soit Eighir et son aversion de la technologie! Un courrier mettrai des heures à parvenir à ses destinataires... Pour autant qu'il arrive. Quant à passer d'abord à Hurlevent c'était une perte de temps trop importante. Arrivée à Sombrivage, ses plans avaient radicalement changés. Elle eu de la chance; un bateau marchand allait appareiller, suivant l'ancienne route maritime vers Menethil. Elle embarqua de suite et, en toute fin d'après midi, elle arriva en vue du port. A part une humaine, une espèce de folle hystérique qui s'était fait voler ses affaires par un quelconque marin mal payé et qu'elle avait refusé d'aider, le trajet s'était bien passé. *

Traverser les marais, Dun Modr, Arathi... Elle poussait sa monture à la limite de ses forces. Arrivée en vue d'Austrivage, elle dût faire une halte et en profita pour se restaurer avant de repartir. Bientôt, la sombre forêt des Pins Argenté apparut au loin; l'ancienne ville de Bois-du-Bûcher était au bout de la route.

S'infiltrer dans la cité était bien plus dur que prévu; les worgens l'avaient envahie depuis bien longtemps et, bien que pourvu d'une intelligence négligeable, ils avaient tous les instincts des bêtes sauvage et un odorat infaillible. Aéllys avait dû s'ouvrir un passage à coup de lames et la nuit était tombée depuis bien trop longtemps quant elle atteint le but fixé: l'ancien hôtel de ville. C'était trop tard pour faire demi-tour, mais elle pestait contre sa propre négligence; c'était pure folie que de vouloir affronter des worgens de nuit.
A l'intérieur, la porte bien calée grâce aux restes de meubles qui jonchaient le sol, l'elfe pu enfin prendre le temps de souffler. Et devant elle se trouvait la réponse à sa question: les archives de la cité, ou du moins ce qui avait survécu aux injures du temps, de l'humidité et des bêtes. Elle perdu encore pas loin d'une heure à trier et écarter ce qui semblait intéressant, mais le résultat était au delà de ses espérances. Le contenu même des manuscrits et parchemins ne faisaient mentions que de la vie de la cité – registres, lois, décisions juridiques... mais l'alphabet utilisé était exactement le même que celui du parchemin de la recette. Les mêmes runes humaines, avec ses particularités régionales que l'on ne trouvais que dans ces contrées proche de Lodaeron, preuves incontestables que celui qui avait rédigé le texte venait d'ici, pour le moins. C'était tout ce qui lui fallait.

C'est en voulant sortir qu'elle failli se faire avoir par un worgen plus malin que les autres qui lui bondit dessus d'un coin obscur; elle n'avait dû son salut qu'à la réaction de son lion qui repoussa et déchiqueta l'ennemi, mais le mal était fait. Les griffes et les dents avaient largement lacérés son bras gauche dont elle s'était servi pour protéger son visage. Le temps de reprendre conscience de son environnement, d'appliquer vite fait un bandage, et elle repris lentement son avancée parmi les décombres et les cadavres. Et c'est alors qu'ils apparurent sous le porche du bâtiment, manquant de peu de se faire attaquer par l'elfe.
Foxton, une Draenei qu'elle reconnut pour l'avoir vu lors de la livraison du parchemin, et un gnome étrangement verdâtre et qui paraissait légèrement dérangé. Comment et pourquoi le paladin se trouvait là, et surtout comment avait-il fait pour embrigader deux autres personnes de Praesidium (car le gnome devait certainement en être aussi), elle aurait bien voulu le savoir... Comment ils avaient fait pour la trouver aussi loin et sans qu'elle en aie informé quiconque l'étonnait moins, car elle n'avait rien fait pour rester discrète dans ses déplacements et de la part de Foxton, plus rien ne l'étonnait réellement. Le paladin fût d'ailleurs le seul à remarquer la blessure – la morsure – mais elle éluda rapidement. Avec leur aide, sortir de la ville serait bien plus aisé que d'y entrer; car elle commençait à douter d'y arriver seule.

Le chemin vers Austrivage fût avalé en un temps record, dans un silence maussade. Là, le gnome et la Dranei repartirent directement grâce aux griffons tandis que l'elfe, se refusant à laisser sa monture, avait déjà réservé une chambre à l'auberge du lieu. Foxton resta, bien sûr. Pour la première fois de sa vie, l'elfe voyait le paladin s'inquiéter ouvertement. Mais elle devait bien s'avouer qu'elle avait juste été la dernière des inconscientes. Elle le laissa soigner la blessure – mais sans plus, en éludant à nouveau les questions. Et puis, jamais elle ne l'avouerait, mais sa blessure la faisait atrocement souffrir et elle n'aurait pas tenu plus longtemps sans repos. Dès le lendemain, quel que fût son état, elle devait reprendre la route.

 


Jour quatre

Aux aurores, Aéllys était debout, prête à partir. Elle n’avait pas revu Foxton et ne le chercha pas. La route était longue et elle aurait besoin de toutes ses ressources pour tenir en selle et lutter contre la douleur. Au final, aucun incident notable ne vint ralentir la chevauchée, mais il lui fallu la journée entière pour effectuer le trajet et lorsqu’elle arriva en vue de la cité blanche de Hurlevent, la nuit était tombée. Elle avait encore une dernière visite à faire avant de pouvoir se reposer.

Suivant les canaux, elle chercha une maison précise dans le quartier calme de la cathédrale. Heureusement, la personne qu’elle voulait voir y était, et seul. Un prêtre, médecin, dont elle avait entendu parler au gré de ses rencontres. Quelqu’un de compétent, fiable, de ce qu’on lui avait dit. De toute manière elle ne pouvait aller vers quelqu’un qui la connaissait. Il paraissait compétent et fiable au premier abord en effet, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il soit si jeune. Il accepta le travail qu’elle lui proposa sans discuter ni poser de questions, acceptant le montant du payement sans même vérifier, ce qu’elle apprécia grandement. Quelques tests comparatifs à effectuer sur des échantillons qu’elle avait ramenés, juste pour être sûre…

Après être arrivé à l’auberge de la grande place, point de chute habituel lors de ses arrêts en ville, elle s’effondra sur son lit, terrassée par la fièvre et la fatigue, et ne refit surface que deux jours plus tard.

Jour six

Il était l’heure du déjeuner de midi, le second jour, lorsqu’Aéllys se sentit suffisamment en forme pour sortir de sa chambre. Lavée, habillée et restaurée, elle fila au quartier des mages. Tant pis pour le coût et les conséquences, il lui fallait prendre le chemin le plus rapide pour rejoindre Shatrath et la seule solution restait les portails, hors de prix, mais lui permettant de faire l’aller retour en une journée et tout ça devenait dangereusement urgent. Les mages sont disponibles nuit et jour pour ouvrir un portail, mais ils profitent de leur monopole en demandant des taxes exorbitantes et en faisant attendre leurs clients au-delà du possible. Heureusement, en ce début d'après midi, les clients n’étaient pas encore très nombreux. Comme toujours l’arrivée à Shatrath fût brutale et Aéllys eu l’impression qu’on la broyait menu. Résignée, elle savait que les nausées ne la quitteraient plus de la journée.

Le maître alchimiste Lorekeem n'avait que faire des Worgens et des spécificités d'Azeroth, mais son esprit critique et sa grande expérience lui permettait le plus souvent de mettre ses élèves sur la bonne piste, quel que soit le problème. Et en effet, il ne fallu pas long pour que les dernières inconnues de la formule, les derniers cryptages, ne soient dénoués et mis à jour. Tout s'imbriquait désormais clairement. Celui ou celle qui avait crée cette formule avait des connaissances étonnement étendues, mais il restait un dernière question: cela avait-il déjà été testé et surtout, est-ce que ça aurait un quelconque résultat? Si ça se trouvait, tout ce travail avait servi à mettre à jour un simple, et stupide, canular.

Le retour par portail n'avait pas été plus agréable, loin s'en faut, et l'air lourd à l'odeur de renfermé qui accueillait les voyageurs à la tour des mages n'améliorait pas les choses. Aéllys se sentit revivre en inspirant à pleins poumons l'air frais du dehors. Il restait un dernier point à régler.

Elle attendit que la nuit tombe complètement, chassant les passants à l'intérieur des maisons et vers la chaleur des tavernes. A ce moment, elle se rendit tranquillement le long des canaux, à deux pas de la cathédrale. Le jeune prêtre était là, seul, avec le résultat des recherches demandées, même pas étonné du jour de retard de la commanditaire.

« Bonsoir! Je vous attendais. Les résultats sont là. »

Posés sur la table, un petit sac en cuir et des feuilles manuscrites. Pas plus de questions que la dernières fois. Très professionnel.

« Alors? »

La réponse à cette question était la seule chose qui préoccupait Aéllys depuis tout à l'heure. L'humain consultait ses écrits et développait les analyses effectuées.

« Je me fiche des détails, va droit au but... » pensait l'elfe. Mais elle ne dit rien, restant stoïque et impassible en attendant – redoutant – la conclusion.

« Enfin bref, je n'ai rien trouvé de concluant, tout est négatif dans l'échantillon 2. Par contre, le premier contenait... »

Aéllys n'écoutait plus qu'à moitié, soulagée de voir que les deux tests, les siens en alchimie et celui de cet humain, arrivaient à une même conclusion. Bien sûr rien n'était certain, le sujet d'une éventuelle contamination par contact était trop méconnu et même pas confirmé, et le seul fait de voir dans une certaine forme de worgen une sorte de maladie était niée par une partie des savants, malgré ce que les dernières études essayaient de démontrer. Mais de ce qu'elle même avait lu dernièrement, c'était plausible... Pas certains, mais possible. Revenant à la réalité, elle failli se laisser emporter par un excès d'enthousiasme en se risquant à en dire plus au prêtre. Elle se risqua même à lui donner une idée du sujet d'étude... Ce qui paru l'intéresser un peu trop. Heureusement, elle se ravisa, pensant aux conséquences possible pour l'humain.. et pour elle! Coupant court, elle repris son matériel et repartit au plus vite, avant d'être tentée de discuter science plus avant.

Maintenant, Dame Eighir pouvait être mise au courant du contenu du parchemin.

 


Le parchemin, ajout informatif, traduit du Darnassien
(Le parchemin est écrit en commun, d'une écriture déliée et fine, clairement elfique. La signature est faite des trois lettres liées)

Adaptation effectuée par AEB
Recette alchimique, décryptage d'un texte en runes communes, origine supposée Bois-du-Bûcher. Rédacteur original inconnu.

Concerne :
Contamination d'un sujet sain par un Worgen. Non prouvé à l'heure actuelle.

Effets supposés de la recette :
Stabilisation du sujet contaminé, éventuelle rémission.

ATTENTION !
Aucune information du parchemin original ne prouve que la recette a déjà été crée, encore moins testée. Rien n'indique qu'elle sera fonctionnelle, ni son résultat, ni d'éventuels effets secondaires.

La préparation devrait se faire selon un rituel précis décrit dans un livre cité par le rédacteur d'origine : "Traité du clair de lune". Le livre se trouverait selon les dires, à la Bibliothèque du Monastère Ecarlate.

Liste des ingrédients requis.

Canine aiguisée
5x débarassée du sang et des gencives

Touffe de fourrure douce
une grosse poignée, bien nettoyée et sans puce

Sel de Fonderoc
Une pinte de nain remplie

Champignon fantôme
10 belles pièces

Tombeline
Egale à une prise à tabac

Poudre de cuivre
500 gr

Pierre de lune azur
275gr concassée finement

Poison anesthésiant
20 doses, attention à la manipulation!

Préparation

" Suivent de longues lignes explicatives relatives à la préparation de la formule, ingrédients, mélanges, cuisson... Cette partie est manifestement technique et ne sera vraiment utile que pour un alchimiste expérimenté. " 

 

Précisions diverses:
" Je pars du principe que les bateaux ont plusieurs voies de navigation, hors celles du jeu. Pour le portail de Darnassus menant aux Terres Foudroyées, au vu de l'aversion des elfes à la magie arcanique, je suppose qu'il n'est utilisé que pour des cas d'urgence et / ou réserve à des personnalités, et sous le contrôle strict des prêtresses d'Elune. Ainsi si Aéllys qui, de toute manière, est malade en usant des portails, aurait voulu passer par là, elle aurait dû attendre sa mère qui, elle, aurait pu lui obtenir un droit de passage. Ce qu'elle aurait évité dans tous les cas.
Le passage de "l'humaine folle hystérique qui s'était fait voler ses affaires" qui peut paraître sans raison d'être dans le texte, sert à introduire un passage joué en jeu par moi sur ma pala, afin de guider les autres personnes sur les traces d'Aéllys.
Pour finir, le parchemin, dont l'idée n'était pas de moi, contenait une formule permettant de retarder l'évolution de la contamination Worgen. Il n'y a pas eu de suite Rp une fois le parchemin remis à Dame Eighir.
"