Liz

[Event LDL] Embuscade sur la Côte

[ Event de Greg mai 2013 ]

Saison du Phénix 1326 Ap.E.

 

Le pavillon, déjà, je vois son toit par dessus les arbres. Plus que la montée du chemin. Et Jill resté les six savent où derrière à pisser un coup. Y prend son temps, lui, il traîne... et quant il est là il discute... Je l'ai laissé en arrière, il aura qu'à courir si il veux me rattraper, ça lui fera les pieds. La vache, y a du peuple dans la cour.

"Tiens, Rayon d'soleil, j'm'inquiétais presque pour toi !*

C'est ça... cause toujours tu m'intéresse. Quel faux cul celle là ! Ok, la blonde, elle peut toujours faire la belle devant ses petits copains, genre qui s'inquiète de ses subordonnées, se faire remarquer, tout ce qu'elle veux. Mais sûrement pas me faire croire qu'elle allait s'inquiéter pour moi. C'est pas malin, du coup pas moyen de passer inaperçu. Moi qui pensais me poser et dormir tranquille, mais non.

"Liz. Tu connais bien le sud non ? Le sud de l'Arche je veux dire"

C'est raté pour la pionce peinard. Le sud ? Et il ose préciser ? A croire qu'il le sait pas. Que j'ai été pirate avant de traîner avec eux. Les côtes, je pourrais en faire le tour les yeux fermés, quasi. C'est limite si il m'insulte pas là.

"On part en mission. Une petite embuscade pour mettre fin aux agissement d'une bande de pirates. Tu pourrais nous être utile. Tu viens avec nous ? Tu seras payée pour."

Bon. Les chefs, ça sait toujours trouver les arguments. Dju', c'était le pistolet sous le nez, Rowan c'est les cordons de la bourse - et je vous autorise même pas à ricaner, bande de pervers ! Faut lui avouer, il cause bien, il tourne ses phrases, il a des bons mots pour taper juste. Mais une bande ou l'autre... Djura, Rowan, même combat. Tout dans la frime. Y en a juste un plus coincé que l'autre - et je m'abaisserais pas à préciser lequel.
Après, une virée au soleil avec prime au bout, je vois pas de raisons de refuser. En plus y a du beau monde en accompagnant, du beau monde dans le sens armé de pied en cap, ça sent bon la poudre et la lame aiguisée, ça rutile de l'armure polie, ça claque de la cape dans le vent. Si je dois sortir mes dagues, ce sera juste pour faire joli, planquée derrière. Ca, c'est le genre de plan qui me plaît bien. Moindre effort, moindre prise de risque.


Ca commence bien. Déjà, on prend la route pour aller au Promontoire. La ROUTE ! Même pas en raccourci à travers champs. Bande de minables... Comme si j'avais pas assez cavalés ces jours. Bref. Ca cause, ça cause, de tout et surtout de rien. Rien qui vaille la peine en tout cas. Promontoire. Portail. Arche. La Côte. L'odeur des marais, de la mer, des plantes, des fleurs, l'exotisme, les bruits des oiseaux, les insectes... Quelques kilomètres et je pourrais rejoindre l'équipage. Quelle idée... J'espère surtout pas leur tomber dessus. Dans la troupe, ça commence à se demander comment ça va se passer, ça blague, jusqu'au refuge sur la route de Lornar. Et là, ça commence à sentir sérieux, cette espèce d'ambiance piquante, bon enfant, où les derniers préparatifs se font, les lanières se serrent, les armes glissent dans leur fourreau, les regards s'échangent. Je connais bien ça. Pas encore la tension non, cette espèce d'excitation de l'inconnu. Je m'en fiche pas mal, d'ailleurs, c'est pas moi qui vais être en première ligne, je suis là en touriste, je vais voir comment ça se comporte en dehors, voilà tout.

On est face à 3 chariots tout bâchés, bien comme il faut pour passer pour une caravane banale, avec des Dolyaks artificiels... Artificiels, la vache ! Des golems - saletés d'Asuras, ça fait plus vrai que nature ces chieries. Ca doit coûter un bras chacun ces petites bêtes. Ca, je m'y attendais pas; c'est le genre de détails à prendre en compte, niveau moyen financiers ça en bouche un coin. On se faufile sous les bâche, répartition, Jillou et le petit doc' avec moi. Je me demande ce qu'il fait là, le gamin. Je crois pas qu'il aie dit un mot plus haut que l'autre depuis le départ, si il a seulement dis un mot. Je le pousse en avant, manquerai plus qu'il me fauche la place du fond. Tout au fond, à l'aise et surtout, je laisse aux autres d'être devant la sortie. Il bronche pas, limite si il s’excuse pas d'être dans mon chemin. Dans l'autre chariot, y a Rowan et l'autre rousse là, Ankajesaisplusquoi. Le 3ème est vide. Si j'ai suivi, va y avoir la Norn et l'espèce de guerrier - Greg ? Je crois que j'ai capté ce nom. Ce sera l'escorte sérieuse, plus vraie que nature. La blonde et la vieille en meneuses, ça leur va comme un gant. Faudrait les entendre chanter, on dirait qu'elles ont fait ça toute leur vie. Le reste est partis en avant en embuscade. Se mettre en embuscade d'une embuscade... bref...

C'est parti. On va pas dire que les routes, plutôt les pistes à peine tracée, soient des boulevards. Niveau confort, c'est à se rompre le dos en miette. Ca cahote, ça se bouscule, ça se tombe dessus au premier arrêt. Silence. Au bruits des pas, ça résonne, on doit passer par la grotte des mercenaires. De sacrés bâtards ceux là. Je crois qu'y en a un qui dirait pas non à faire intimement connaissance avec la blonde. Quelques pièces plus tard, on repart - et je m'écrase au fond du chariot, le doc' vaut pas mieux, coup de pied au cul pour le motiver à se tenir. Jill imperturbable, m'énerve ce type, il dit rien, il bouge pas, à peine une remise à l'ordre. Oui chef, on fais silence, non mais quoi encore...

La bâche s'éclaircit, on sort en pleine lumière. Cette fois c'est du sérieux, ça clapote autour de nous, ça jure aussi, ça doit glisser dans les marécages. C'est plus une piste, c'est un chemin frayé comme ça peut entre les arbres, lentement on s'avance toujours plus au sud. Et puis nouvel arrêt. Là, ça doit être en plein milieu de nul part, où je m'y connais plus. Chuchotements. Et puis d'un coup PAF ! Fracas sur les bâches, au sol, ça tombe, ça roule, ça crache de la rocaille depuis le haut des falaises. Et quant la rocaille s’arrête, c'est pour laisser pleuvoir des flèches. Tchac-tchac-tchac ! Pas une pluie, un orage ! Ca tricote dru au dessus de nos tête, et je crois que le doc' est dans les vapes depuis un moment, avant l’attaque déjà. Quelle petite nature... Coup de chaud, à parier. Un moment j'ai peur que l'escorte soit enterrée sous les gravats, après tout c'est possible. Les bâches ont tenu le coup, dans l'ensemble, y a bien quelques déchirures mais ça va, aucune qui soit venue me frôler de trop près. Et puis des voix qui brisent le silence qui suit l'averse. La blonde, l'autre vieille - un jour peut être que je noterai son nom. Ca couine dehors, ça a l'air d'être touché. Sale impression de pas normal tout ça. Jill fais je sais pas quoi à l'avant, mais faudrait qu'il se presse quoiqu'il fasse. Et puis une autre voix à l'accent bizarre qui résonne - on doit être entre deux parois de rochers. J'ai pas tout compris, et même si j'avais compris toutes les paroles, j'aurais pas capté le sens. Le gars, parceque la voix est masculine, délire grave. Il se prend pour un dieux, où il se fiche de nous. Ca sonne le branle de bas de combat dehors, j'en entend qui bougent, le deuxième groupe on dirait, planqué pas loin, c'était prévu comme j'ai compris. J'imagine le charr avec l'asurette perchée sur sa tête, Caius et sa bestiole... Si avec ça nos assaillants se carapatent pas la queue entre les jambes, c'est qu'y sont vraiment con. Comme la voix reprend, je me dis que oui, ils sont vraiment cons.


Ca papotte, plus calme, ça crie moins, si ce n'est de surprise. Je me rend compte d'un truc pas net, une odeur qui chatouille mes narines, j'ai déjà senti ce genre de chose. Douceâtre, tout doux, pas le genre à se laisser repérer, à rendre la tête toute molle et à rendre les idées floues... Danger ! Ca pue dans tous les sens du terme. Je bondi à l'avant - j'ai l'impression de retarder dans le mouvement, décalée, et c'est à quatre pattes que j'arrive dans le dos de Jill, je le repousse, écarte le haut de la bâche, voir quelqu'un, sortir de la. La vielle me tourne le dos, pas plus blessée que je le suis, je vois pas les autres dans mon champs de vision plus que réduit. Je me tourne vers Jill, chuchote une mise en garde. Je sais pas si il a compris, mais il me dis qu'il s'occupe d'avertir les autres. Avertir ? Je me pose pas de questions, vu comme il manipule mon esprit sans que je m’en rende compte il est capable de faire sonner le tocsin dans la caboche des gens autour sans que ça soit moins naturel que de respirer pour lui.

Le type continue à déblatérer connerie sur connerie, il a l'air d'en tenir une sacrée couche, à mon avis il carbure pas qu'à l'alcool, ça doit être un sacré mélange ! Chez nous, ça essaie de discuter avec, mais autant parler à un mur. Je regarde si le petit doc est toujours avec nous et je touche un truc poisseux sous ma main, au niveau de son épaule. Poisseux et chaud, et collant. Bon. C'est pas du sirop. Donc, il est blessé. ... Merde. Faut le faire, sans lumière potable, pour voir à quoi ressemble une blessure. Déjà, il est pas cané, sinon il couinerai pas misérablement quant je le touche. Et je me suis bien déjà pris une balle dans l’épaule, alors une flèche y va pas en mourir. Reste que ça change quelques broutilles, genre faudra pas le laisser se vider de son sang non plus. C'est con, c'était lui notre soigneur. Je met ma main devant le nez de Jill, histoire qu'il voie que quelque chose cloche; ça marche plutôt bien, vu qu'il me regarde de suite. Comme on voit vraiment minable sous la bâche, je lui chope la main et lui fais sentir la blessure du petit, pour lui faire bien comprendre le cas. Je le vois tâtonner sur la blessure. Dehors, ça s'est calmé genre discussion à voix basse. Je me rend compte que l'autre taré sur sa falaise se fait plus entendre, et puis Jill décroche la bâche et sort sans rien dire. Je le regarde faire, il enjambe le bord maladroitement. Je le savais pas si émotif.

Je me redresse aussi, pourquoi se priver, juste à temps pour voir Jill se vautrer lamentablement à terre après avoir titubé sur 2 mètres. Ca, c'est déjà moins normal à mon goût. Je saute à sa suite, trouvant que le sol est quand même sacrément dur et sacrément bas. Tout autour, ça a une petite mine. Je fini par piger que la flèche devait pas être toute nue et que l'odeur que je ressentait devait pas être innocente non plus. Bref, Jill est dans les choux, et comme par hasard il s'est blessé à la main en touchant la pointe de flèche. Ca commence à craindre plus que ce que je prévoyais, là. Je me rend compte aussi que dehors, y a pas de flèches. En tout cas, pas autant que ça devrait. Et que personne n'est blessé. Ca parle illusion, mirage, envoûteur, des mots que j'aime pas entendre. Tout le monde a très vite été d'accord sur une chose : sortir du défilé serait pas la moins bonne idée du jour ! Jill remis dans le chariot, les Dolyaks parfaitement huilés - et pour cause, ont tirés les chariots au milieu d'une espèce de cirque rocheux, bien éloigné des falaises. Et là, ça a été réunion d'urgence.


Derrière nous, le défilé d'où on vient. Devant, son petit frangin du même acabit. Personne n'est très tenté pour continuer, et c'était pas trop le but non plus. Rowan, en bon chef de troupe qu'il est, envoie vite fait la moitié des gens en expédition pour mettre la main au collet de nos agresseurs. Enfin, nos. Au moins un, qu'il a dit.

"Ramenez m'en un en vie !"

Si ça c'est pas clair, ça veux dire que les autres, c'est à bien plaire. En attendant, je me dis qu'à être là, autant être utile. Je m'occupe du doc. Dommage, va falloir couper dans les habits; ça émousse les lames. J'ai horreur d'abîmer mes affaires pour rien. Comme j'avais pensé, la blessure est pas grave, enfin rien de pire que ce que j'ai pu voir avant. C'est vraiment un minet par contre, mon blessé. J'ai appris à faire pas mal de choses, mais enlever une pointe de flèche, c'est toujours galère. C'est un coup à en laisser un bout. Je préfère pas prendre de risque et ouvre largement autour - à la pointe de la dague, c'est très efficace. Je sacrifie le seul désinfectant que j'ai sous la main, ma réserve perso' de whisky de Kesse. Un beau gâchis. Heureusement, les glandeurs restés en arrière ont de quoi faire des bandages. Jillou, lui, dors toujours à poings fermés.

Ca fait un bon moment que je refuse d'écouter un son qui tourbillonne dans un coin de ma tête. Une espèce de musique, lente, tristounette, qui va finir par me rendre chèvre. Heureusement, quant je suis concentrée sur un truc, j'arrive à pas faire gaffe au reste. Mais là, comme j'ai fini, elle me revient en pleine tronche. Je me rends compte que je suis toute seule vers les chariots et que les autres sont en admiration devant une chute d'eau qui se jette quelques 10aines de mètres plus bas sous nos pieds depuis la falaise sud. Pourquoi pas je dirais, chacun son truc. Quant je les rejoins et que je regarde en bas, je vois les reste d'un bateau qui pourri dans l'eau. Je sais où on est, du coup, mais je l'avais jamais vu en vrai. Y a un sacré paquet de légendes toutes plus stupides les unes que les autres sur cet endroit. Et on en a une parmi notre groupe qui a envie d'en rajouter une, puisque la Norn semble bien partie dans un trip façon surdose d'herbes diverses. En tout cas, elle commence à enlever son armure, ses armes, presque à poil, et nous sort toute une tirade comme quoi elle va sauter, etc etc. Et en fait, elle saute avant que quelqu'un aie pensé à l'en empêcher. Ca se regarde bizarrement parmi ceux qui restent, Rowan, Ankachose, Greg et moi. Pour un peu, on l'aurait tous suivi, et je sais pas pourquoi on l'a pas fait.

La Norn barbote tranquille 50 mètres en dessous, et personne ne sait comment on va la remonter. C'est là que Greg nous crie soudain qu'il a vu une caverne plus loin. Il a l'air sûr qu'on peut rejoindre le bateau en passant par là. Rowan m'échauffe les oreilles avec une remarques moisie qui a pour résultat que je préfère suivre Greg que rester là à admirer le paysage. Mon garde du corps en armure est déjà loin devant, je l'engueule en arrivant. Ca lui fait ni chaud ni froid. C'est bien parti. En fait, j'aurai dû rester avec Rowan. Ca grouille d'espèce d'araignée mais à qui il manquerait des pattes et qui tombent du plafond, des murs, sans crier gare. Je déteste ce genre d'endroit. En plus, y a des torches allumées plantées dans le sol, et pas par nous... Je laisse Greg faire le ménage, il y a met un tel enthousiasme que ce serait dommage de le priver d'une seule, je les laisse donc toutes pour lui. Le soucis, c'est qu'à la sortie de la grotte, c'est toute une famille de drake des marais qui lézarde au soleil. Et si y a une saleté de bestiole agressive dans le coin, c'est bien ça. Du coup, je suis bien obligée de me salir les mains pour l'aider à les abattre. Une fois le ménage fait, on se rend compte – enfin, moi en tout cas, qu'on est au niveau de la mer.

On est arrivés sur une espèce de petite plage qui longe un canal venant de plus haut. Je suis assez pour remonter par l'autre côté, à l'air libre. Au passage, on peut toujours voir si y a pas un accès de ce côté pour le bateau. Forcément, c'est pas du goût de Greg qui refuse de devoir enlever son armure pour passer dans l'eau et décrète qu'il va remonter par la grotte. Bien sûr, il y retourne sans m'attendre, encore, et je lui passe un savon sur ses idées à la con. Mais comme c'est juste pas question que je reste seule, je le suis. A croire que les araignées bizarres se reproduisent en boucle, parceque elles sont tout aussi nombreuses dans ce sens que dans l'autre. Greg est tenté d'aller visiter les couloirs qui sont sur notre droite, mais le premiers ne lui plaît pas et le deuxième est blindé de morts vivants, ce qui l'a plutôt amusé, alors que j'avais envie de le tirer en arrière. En remontant encore, il a même réussi à me faire frôler la crise quant il a voulu ramasser des champignons. Non mais ! Des CHAMPIGNONS ?! Ce type a un grain dans sa tête. J'en ai connu, des gens pas net, et des sacrés cas. Mais lui, il dépasse tout les autres. Je me suis pas gênée de les éclater d'un coup de pied, ses champis, pour qu'on puisse enfin sortir de là et rejoindre le groupe.


Quant on est sorti de la grotte, on a vu que le premier groupe étais revenu. Y avait comme une odeur bien pourrie qui flottait avec eux, et un espèce de brigand dans un sale état qui étais interrogé à l'écart. On aurait dit qu'il s'était chié dessus, voir pire, mais j'ai eu aucune envie d'aller vérifier de près. La meilleure, c'est que la Norn étais revenue toute seule. Elle essayait de convaincre les autres que l'épave de navire qu'on voyait d'ici était flambant neuf et qu'on devait le remettre à flot. Elle aussi elle en tenait une sacrée couche... Sans compter Caius, le type toujours habillé en vert, qui avait un peu l'air d'un revenant. Je sais pas ce qu'il a eu, mais l'asurette l'a pas décollé du reste de la soirée en le surveillant. Greg, lui, il a demandé à Rowan si il pouvait "aller voir le tunnel avec les revenants". J'ai espéré quelques secondes qu'il en revienne pas, histoire de m'éviter d'avoir à le subir encore une autre fois. Finalement, il y est allé, un sourire idiot sur le visage. Je l'ai pas revu après, si ça se trouve les bestioles de la grotte ont eu un repas de choix !

C'est la vieille qui interrogeait l'autre épave, celle du pirate, brigand, enfin de ce qu'ils avaient ramenés. La seule info que j'ai pu comprendre, c'est que son groupe suivant un type qu'ils appelaient le Griffon. Ca m'a rappelé ce que j'avais entendu à l'Arche, la dernière fois, c'est à dire 2 jours en arrière. J'ai dis à Rowan qu'on y parlait d'un navire appelé le Griffon Enflammé. Je crois que j'ai oublié de lui dire que la rumeur disait aussi que ces types refourguaient un peu n'importe quoi à des prix rien à voir, vraiment des amateurs à ce qu'on disait. Après ça, la vieille s'est chargée de tranquilliser le prisonnier, avec un bon vieux coup de crosse sur la tempe. Elle sait y faire, faut reconnaître. On a récupéré les chariots, les blessés, le prisonnier et le reste du groupe, sauf Greg, et on est reparti sur nos pas faire le trajet en sens inverse. Finalement, la moitié de la troupe a fini par s'installer dans les chariots, moi compris y avait pas de raison. Y en a même qui se sont carrément endormis et qu'on a dû réveiller une fois arrivés. Bref. Pas de quoi fouetter un Dolyak, même mécanique. En tout cas, une fois arrivé au pavillon, pas question que je fasse encore quoique ce soit, ils peuvent rêver ! C'est repos pour 2 jours, faut pas pousser.