Vannille

Vannille, vue par frère Neals

Présentation de Vannille pour la guilde Rp LXIX, dont elle fit partie dans ses derniers temps, avant de cesser ses activités (la guilde, pas Vannille). La forme écrite était obligée, le forum étant considéré comme étant un livre; quant au frère Neals, c'était tout à la fois le bibliothécaire, le secrétaire et le confident des membres de la guilde.

Dès que la jeune fille eu signé son engagement, elle disparu dans les escaliers, sans laisser le temps au Frère Neals de discuter plus avant avec elle. Penaud, Neals revint à sa place de travail et se laissa choir sur sa chaise. Mademoiselle De Beauprès. Dès qu’il avait entendu ce nom, des souvenirs lui était revenus. Il se devait de mettre ça par écrit, pour les archives bien entendu. Neals était très consciencieux. Il se saisit donc d’un parchemin neuf et prit une plume neuve d’un tiroir. Puis il commença à écrire et ce qui devait n’être qu’un simple résumé se transforma vite en un épanchement plus conséquent.


Archives du LXIX. Jour X du mois X, an 28 (selon l’évaluation de la chronologie officielle)

Rapport sur le passé de Mlle Vannille De Beauprès, nouvelle recrue du LXIX.
Rédigé par le Frère Neals.


Ce soir, une jeune fille est venue signer son engagement suite à sa désignation par le messager. Il s’avère que j’ai souvenir de cette personne et que je porte ici à votre connaissance les faits dont je me souviens.

C’était il y a 8 ou 9 ans. Le père de Mlle Vannille, l’officier de l’Alliance Rupert De Beauprès, venait tout juste de disparaître en mission dans le grand nord sans laisser de trace et il fût décidé par les responsables des orphelins de guerre que la jeune enfant d’une dizaine d’année qu’elle était alors ne pouvait décemment pas rester seule, avec uniquement quelques domestiques, dans la grande maison de sa famille perdue en plein milieu des Hautes Terres d’Arathi parmi les ogres, les bêtes et la menace hordeuse. C’est ainsi que cette jeune fille provenant de la campagne se retrouva à Elwynn parmi nous autres moines.
Il avait en effet été décrété qu’une jeune fille de noble, héros de l’Alliance qui plus est, ne pouvait vraiment pas être mêlée au bas peuple et aux orphelins des paysans. Notre Abbaye était donc un lieu parfait pour la jeune enfant, parmi les enseignements des moines et des maîtres dans un lieu de calme et d’apprentissage.
J’ai souvenir qu’elle y resta environ 3 mois en internat, non sans avoir pleuré toutes les larmes de son corps pendant au moins 2 jours entiers et ne comprenant pas pourquoi, vraiment pas, elle devait ainsi quitter les lieux de son enfance alors que cela faisait bien des années que de toute manière, son père n’était jamais là, d’après ses dires. Mais heureusement (pour elle), après une semaine d’acclimatation, elle trouva bien d’autres sujets d’amusements. Les plus vieux de mes compagnons s’en souviennent sûrement encore…

Pour ma part, j’ai souvenir d’une enfant vive, jamais à court d’idée et voulant à tout prix me faire sortir de ma bibliothèque et de mes études pour, disait-elle, me faire prendre l’air et le soleil. Jamais elle ne comprit qu’elle me détournait ainsi de ma voie. Je tiens ici à faire remarquer toute l’imagination dont elle fit preuve à cette fin.

« à cet endroit, l’écriture devint plus tremblante et se termine par un pâté sur le point, comme si le rédacteur avait hésité à continuer ».

Imagination vive, donc, qu’elle mit à vouloir me dérider, comme elle disait. J’ai ainsi eut droit à toute sorte de jeux de sa part, dont le dernier fût un pétard habilement camouflé dans mon encrier. C’est après cela que je fus contraint par ma hiérarchie de prendre quelques jours de repos chez nos frères de Hurlevent. Lorsque je revins à l’Abbaye reprendre mes travaux, j’appris que la jeune fille avait été placée chez une personne qui avait été nommé par son père comme son tuteur légal, un officier de la maison du Roi Magni dont le nom est Thalin Charmefer, si mes souvenirs ne me font pas défaut. Je n’eus plus d’autres nouvelles de mademoiselle De Beauprès depuis lors et j’avoue que j’oubliais bien vite cet épisode déroutant, jusqu’à ce jour où je la revis pour son entrée parmi nous.

Frère Neals, fin du rapport.