Vannille

Signature

Signature de charte par Vannille, pour la guilde Rp LXIX, dont elle fit partie dans ses derniers temps, avant de cesser ses activités (la guilde, pas Vannille). La forme écrite était obligée, le forum étant considéré comme étant un livre; quant au frère Neals, c'était tout à la fois le bibliothécaire, le secrétaire et le confident des membres de la guilde. Quant aux chiffres et autres indications, ce sont des éléments propres à la guilde dont je me garderai bien de trop parler ici...

 

Vannille grimpe quatre à quatre les dernières marches qui mènent au grenier. Elle ne peut s’empêcher de ressentir une certaine émotion en revoyant ces vieilles pierres, et un observateur averti aurait pu déceler un certain trouble dans son regard.
Tout à ses pensées, elle arrive à la vieille porte du grenier qu’elle pousse prudemment. L’odeur de renfermée est toujours là, telle que dans ses souvenirs, les toiles d’araignées au plafond ainsi que la pâle lumière pénétrant à grand peine dans la pièce aussi. Rien n’a changé, même pas le moine assis dans un coin de la pièce, absorbé par l’étude de quelque vieux parchemin ou manuscrit rare. Vannille sourit en jetant un regard circulaire dans la pièce pour s’assurer que personne d’autre ne s’y trouve. Elle soupire à peine, pose à terre le petit écureuil mécanique qui ne la quitte jamais puis s’avance, faisant grincer le plancher sous ses pas. Arrivée derrière le frère Neals, elle lui lance un salut joyeux qui le tire brutalement de son occupation.

*Vannille* S’lut, frère Neals ! «sourire joyeux et salut de la main» J’dois t’parler, y paraît. «tourne la tête de tout côté» Pff, fais lourd ici… T’veux pas ouvrir une fenêtre.. ?

*Neals* «se retournant d’un coup et portant la main à sa poitrine» Aah, mais vous m’avez fait peur ! Ca ne va pas d’arriver comme ça sans prévenir, vous pourriez frapper au moins, jeune fille ! «dévisage Vannille» … On se connaît mademoiselle ?

*Vannille* Mmh, ouaip, moi j’me souviens d’toi, papy. Mais ç’fait longtemps hein. J’vois que rien n’a changé, c’drôle. «rigole» Bon c’pas tout ça, mais j’dois te d’mander un truc… « réfléchis un instant en se passant sa main dans sa chevelure décoiffée»

Le frère Neals étant revenu de ses émotions se redresse sur sa chaise, reprend son aplomb et tente toujours de fouiller ses souvenirs, manifestement en vain. Il reprend la jeune fille dans son discours.

*Neals* Vous ne me dites rien, jeune fille. Par contre, attendez un peu… C’est VOUS qu’ils m’envoient, maintenant ?? «observe Vannille de haut en bas et de bas en haut, incrédule, et continue en marmonnant» Ils m’envoient des gamines, maintenant. Je veux bien que le messager sait ce qu’il fait, mais là, vraiment… Que veulent-ils en faire… «se racle la gorge avant de continuer d’un ton solennel» Donc, ils vous envoient vers moi. Bien bien… vous avez quelque chose à me dire, alors, jeune fille ?

*Vannille* Euh ouais, c’est ça, j’dois t’voir, pis hmm… Ah ouais, t’a l’salut d’un certain Boubakär, et pis j’dois m’présenter à toi comme un IX et y paraît que t’a des bouquins que j’dois lire.

Neals reste un instant interloqué, fixant Vannille en tentant de garder une certaine contenance et secouant la tête de gauche à droite et de droite à gauche en soupirant.

*Neals* Une IX hein, rien moins que ça. Bien bien bien… Tout est dit, le choix est ainsi fait, soit… « une pointe de dépit s’entend dans sa voix, tandis qu’il s’efforce de le cacher» Venez avec moi, jeune fille... Hem d’ailleurs, quel est votre nom ?

*Vannille* «se redresse fièrement» Vannille De Beauprès Charmefer, m’sieurs ! Fille de Rupert De Beauprès, officier du Roi, ouaip !

Le frère sursaute légèrement à ce nom, comme si de vieux souvenirs venaient soudain de se rappeler à lui, mais il fait mine de rien et s’avançe vers une des bibliothèques, au coin opposé.

*Neals* Voilà, mademoiselle. Tout est là. « désigne une rangée de l’étagère» Ce sont ces livres que vous devez lire. TOUT lire. « insiste bien sur le mot en regardant Vannille» Et une fois que vous aurez pris connaissance de ces ouvrages, vous voudrez bien remplir une dernière formalité. Oh, rien de bien compliqué, ne vous en faites pas. Il vous faudra juste signer votre engagement. Revenez donc me voir lorsque vous serez prête. «s’éloigne et retourne à ses occupations précédentes»

Vannille soupire longuement en voyant le nombre de livres à étudier, puis les sort tous de la bibliothèque et les pose sur un banc juste à côté. S’installant à califourchon sur celui-ci, le dos confortablement appuyé au mur, elle se plonge dans la lecture.
2 longues heures après, elle referme le dernier, se frotte les yeux et bâille. Laissant là les livres, empilés les uns sur les autres, elle se lève, s’étire et retourne déranger le frère, occupé à trier des parchemins.

*Vannille* Hm... J’ai fini, pis j’ai tout lu, juré ! … C’est ‘achement intéressant. Bon, c’quoi que j’dois signer maintenant ?

*Neals* Ah, c’est bien. «sourit, ravi, puis retourne à sa table de travail»

Le frère Neals prend un encrier en argent et une plume et les tend à la jeune fille, puis lui montre un manuscrit ouvert sur un présentoir.

*Neals* Voilà, vous signez dans ce livre, sur une page vierge, et vous vous engagez à suivre la charte du l’organisation. Vous avez bien compris, mademoiselle De Beauprès ?

*Vannille* «opinant du chef» Ouais, ouais, j’ai pigé, pas b’soin de m’prendre pour une demeurée, passe moi ça ! «prend l’encrier et la plume des mains du frère et pose le tout à côté du manuscrit»

Vannille prend la plume et la trempe copieusement dans l’encrier, faisant dégouliner l’encre sur le haut du manuscrit puis écrit quelques mots rapides d’une écriture en pattes de mouches, le tout sous le regard apitoyé du frère Neals.


Moi, Vannille De Beauprès Charmefer, fille de Rupert De Beauprès officier du Roy, jure de rien dire de tout ce qui concerne l’organisation mystérieuse du LXIX jusqu’à ce que je meurs.

Signature illisible prenant la moitié de la page

Ceci fait, Vannille repose la plume dans l’encrier, cette dernière s’enfonçant alors à moitié dans l’encre et se retourne, un sourire satisfait aux lèvres.

*Vannille* V’là, ça c’est fait ! Bon j’me casse, frère Neals, j’fatigue un peu quand même, avec tout c’que tu m’a fait lire... Pff, l’avait raison de s’moquer l’autre con, c’tait vraiment d’gros pavés…

La jeune fille bâille alors à s’en décrocher la mâchoire puis, sans un regard en arrière, repars vers l’escalier en lançant un sonore « Salut » à Neals qui ne peut que répondre un timide « Euh… bonsoir » devant tant d’empressement. Reprenant son écureuil dans les bras, elle redescend les marches aussi vite qu’elle ne les a montés, réveillant au passage toute la bâtisse.