Bladrak a écrit :J'ai voté 4, autre. Berserk c'est devenu une immonde pompe à fric qui déverse des mes kilomètres cube de fosse septique sur les gens en leur disant que c'est du bon miam-miam, et ces crétins de kikous l'acceptent comme une vérité absolue. Il s'est passé la même chose avec la franchise des Final Fantasy où chaque jeu possédait son univers, son scénario et son gameplay unique, alors que maintenant les jeux ont des suites/DLC/spin-off/goodies/applications/etc...
Amen, tu as apporté la Parole Divine
Je crois qu'en fait le problème de base est plus profond et surtout présent dans TOUS les milieux créatifs (technologies, musique, art, jeux vidéos, littérature ...) :
plus aucune originalité ni inspiration
Aujourd'hui, la créativité se limite non plus à l'inspiration mais à la reprise voir à la copie de ce qui s'est déjà fait, couplé au fait que les CONsommateurs sont des moutons atteints de crétinisme absolu et profond, mus par une volonté quasi-inébranlable d'appartenance par l’imitation et le surclassement de son voisin. Ajoutez à ça une fainéantise créatrice mondialement chronique additionné à une surévaluation quasi-maladive de l'égo et de sa reconnaissance, ainsi qu' à une absence totale de volonté d'indépendance de la pensée et de l'action, et vous obtenez : notre société moderne dans sa globalité
C'est moche, et pourtant on est en plein dedans
Pour Berserk, je penche pour un savant mélange de
je-m'en-foutisme et
d'incompétence, parce que tout simplement :
-Miura a évolué depuis 1989 (et presque heureusement), ses attentes et son "scénar rêvé" ne doit plus être le même qu'au départ
-Le monde a évolué (pas la peine que je résume ce que j'ai dis plus haut)
Sauf que Miura a pas été assez rapide pour terminer son histoire avant le Grand Débarquement de Connerie Mondialement Suivie par des milliards de CONsommateurs, donc le récit, ses adaptations et tout ce qui tourne autour a muté pour devenir une sorte de gruau fadasse, sans texture, sans profondeur et avec un arrière goût de vomi de vodka.
Pour résumer, les "nouveautés" berserkiennes sont juste à l'image de ce qui se fait aujourd’hui : on prend un concept passé qui a marché, on le modèle à ce qui se fait aujourd'hui, on le presse comme un citron pour en faire sortir le moindre centime et on nous le ressort comme si c'était la 8° merveille du monde.
En écrivant ça j'ai repensé à cette pub live qui m'a fait pensé elle-même à un truc que les gosses quand ils sont petits font quand ils apprennent à être propre : en gros, pour moi, Hakusensha (le minot) a fait un gros caca (la pub live) dans son pot et a appelé sa maman (le public) pour lui montré sa bouse avec une grande fierté dans les yeux et une attente de reconnaissance, d'encouragement et de congratulation de sa part (toujours son public). Sauf qu'une personne normalement constituée penserait "c'est juste de la merde". Voilà
ces dernières années?
