Ce qui aurait pu...

[Neo08120]

Voila, idée rapide de sujet histoire de ne pas laisser le forum sombrer dans l'abime. Il est vrai qu'en relisant l'oeuvre, on retrouve certains passage et aspects interessant qui on complétement été laissé de côté par la suite.
Alors si vous soulez disserté de ce qu'aurait pu devenir l'oeuvre, balancé...
Je commence avec Gutts, dans les quelques premier tomes, en plus d'être un salaud, Gutts à quand même toute une philosophie bien à lui : "un être qui meure dans un combat qui n'est pas le sien est un rebus"... et pas mal de replique bizare...
Je pense que Miura voulait donner de la profondeur à Gutts en lui ajoutant une dimension philosophique, mais bon, en relisant les premier tome, c'est vrai que les dissertation de Gutts sur ses congénères tombent un peu à plat... finalement ça a beaucoup mieu tourné et Gutts reste un personnage tres profond mais nettement moins con.

Autre chose, la haine de Gutts pour les elfes dans les premiers tome... c'est une impression ou Miura a totalement laissé ça tomber ?

Et enfin, dernier point pour ce post mais non des moindres, dans les 2 premiers tomes, le foetus apparait, mais vous avez l'impression que l'auteur avait prévu d'en faire le fils de Gutts.

Voila quelques points à débattre, partager si vous en avez d'autres du genre

[likefia]

Ah la haine des elfes

Miura la complétement laisser tomber ? Oui et non. Guts dans les 1er tomes est un salaud qui ne supporte pas les êtres faibles. Il ne peut pas aimer les elfes, c'est l'évidence même ^^.
Après il ne la pas forcement laisser tomber, il l'a plutôt transformer, Guts accepte Puck qu'a partir du tome 17 parce qu'il lui trouve une utilité (et p-e un peu plus, même si il ne l'avoue pas).

Et en parlant du tome 17, les ombres qui hante guts depuis l’éclipse lui prédisent qu'il deviendra le diable (avec un jolie zoom sur la beherit, si mes souvenir sont bons) et ce que Miura aurait pensé à "un transcendance forcée" ? ^^

Au bon plaisir de revenir débattre sur ce qui aurait pu devenir, ou deviendra même p-e .

[Neo08120]

A mon humble avis, l'idée était d'avoir un Guts salaud, et avec l'age d'or, d'expliquer comment il en est arrivé là. Le probleme c'est qu'avec ce cycle (en tout point le meilleur) on s'est trop attaché au personnage et il ne cole plus à ce modele de héros détestable.
C'est peut être ce qui pechait le plus dans le cycle des enfants disparus... Guts, aussi mauvais qu'il pouvait être avait gagné notre sympathie
Au fond même si Guts joue les salaud, on sait tous qu'il a bon fond, et cette haine des faibles (et de tout le monde en fin de compte) ne prend plus.

En ce qui concerne la transcendance hypothétique de Gutts, je crois qu'on y reviendra (si d'autres tomes paraissent un jour)... comme tu le dis si bien, ça fait partie des choses qui deviendront peut-etre. En tout cas pour moi, Guts se retrouvera face à se choix, de se transcender ou non. Le pourquoi, le comment... hé bien parlons en.

La chose qui me parait admise : Guts sera confronter à ce choix si il désire être au niveau de Griff

[Inao]

Pour moi, Guts n'est pas un salaud dans les premiers tomes, il ne fait que se comporter en salaud pour éloigner de lui ceux qui risquent de mourir juste en le côtoyant. Sa haine des "êtres faibles" (il ne hait pas spécifiquement les elfes selon ses dires) est factice, c'est sa façon de tenter de les protéger de la malédiction qui l'accompagne. Il n'y a qu'à voir à quel point la mort de la jeune fille de la carriole le touche et le perturbe en plein combat.
Il évolue ensuite en finissant par réaliser que certains de ces êtres faibles sont capables de survivre à ces cotés, et même qu'il a besoin d'eux.

[likefia]

Il faut quand même reconnaitre que dans les premiers tome, Guts avait une ATTITUDE désintéressé des autres, il menait sa croisade seul face aux apôtres, et ne voulait pas se soucier de ce que deviendrait les gens qui pourraient le faire avancer.

Ce qui fait qu'on est un salaud reste les actes et non pas la pensé. Mais la on va taper dans le débats philosophiques, ce qui serait pas vraiment intéressant.


Pour en revenir a l'histoire de la carriole, Guts prévient le curé qu'il risque sa vie en l'aidant, mais n’hésite pas pour autant a monter dans celle-ci, sachant très bien qu'il risquait de subir les assauts des âmes défuntes. Certes après il est choqué par la mort de la fillette, tout comme il ressent de la tristesse à la fin du tome 3 en quittant le château du compte, et en ayant redonner la force de vivre a la fille de ce dernier a travers la haine qu'elle va lui vouer. (il serait intéressant qu'ils se recroisent d'ailleurs ), et dans le tome 16, rebelote avec les enfants brûlés, sauf que là il préfère laisser sa haine prendre le dessus plutôt que de voir l'atrocité de ses actes en face. D'ailleurs de manière générale Guts a beaucoup de mal a repousser/tuer/etc les enfants, par 2 fois il loupe Rosine, se demandant lui même si c'est son apparence enfantine qui le trouble.

[Neo08120]

En parlant de la scene de la cariole, ça aurait été interessant retrospectivement, qu'il croise le champ de bataille ou Guts a massacré 100 adversaires...

[Inao]

Borf, pour moi cela n'aurait pas changé grand chose que ce soit ses anciennes victimes, car c'était lui (et elle) ou eux, et Guts n'avait pas cherché le combat.

[Bladrak]

Guts est ravagé par la haine, c'est clair, mais comme dit dans le tome 13, ill lui fallait un moteur pour tenir après un traumatisme tel que l'éclipse.
Il a quand même assisté à la mort de Vulgus, comme pour ne pas oublier que certains se battent, comme lui, mais à leur manière.
Vulgus encore. Il est allé le voir une dernière fois en lui promettant qu'il allait buter le comte, en tuant au passage les fossoyeurs qui se moquaient de Vulgus (respect pour lui).
Et enfin pour finir avec le comte, il sauve sa fille, puis la laisse dans la haine juste pour lui laisser un but dans la vie et qu'elle ne tombe pas en dépression, la preuve ses larmes quand Puck vient le voir.

Non, je pense juste qu'il joue les durs pour ne pas voir sa volonté flancher à un moment ou un autre.

[dodone]

Je finasse, mais je ne pense pas forcément qu'il joue la comédie en faisant le dur.
Il est comme cela le garçon. Après cela n'empêche pas d'avoir des sentiments et des instants de faiblesse (avec la fille du comte, lors du combat contre la fille de la carriole, lors de l'assassinat d'un prince héritier, etc...).

Il était dur dès avant l'éclipse à cause de son père. Puis il s'épanouit au contact de Griffith. Qui est malgré tout séduit par la force et la dureté de Guts ( et qui permet d'en faire l'exécutant des basses oeuvres sans qu'il ait trop d'état d'âme).

L'éclipse réactive et décuple la force et la dureté de Guts. Mais à un certain moment, il se fait peur à lui-même, et je pense que c'est pour cela qu'il accepte progressivement une nouvelle équipe. Car le précipice (le loup) le guette