Hmmm, parce que c'est écrit de manière incroyable, c'est chantant comme un Madame Bovary, sauf qu'en prime au lieu d'être un livre sur rien tu te payes un excellent scénario. Je ne vais pas plagier la quatrième de couverture, mais ce que Damasio fait avec les mots s'apparente, selon le narrateur, plus à de la prose qu'à de la narration !
Parce qu'il y en a 23, des narrateurs différents, chacun avec leur façon de s'exprimer reconnaissable ; allez, j'exagère, certains personnages ne font pas bien long feu ou s'expriment peu, mais il y a bien 10 écritures distinctes qui correspondent à leur personnage, et celles de Sov et Caracole, le scribe et le barde, sont juste géniales. Le nombre de jeux de mots, d'allitérations, de mots inventés de contractions de jeux de français disséminés dans les dialogues est impressionnant et leur qualité n'en pâtit pas.
Parce que l'auteur a su inventer un monde, avec ses paradigmes, même un langage du vent, sa faune, ses traditions et légendes, chose que bon nombre d'auteurs de SF et fantasy s'amusent à essayer de faire mais souvent piteusement, ces deux genres étant le genre poubelle de la littérature où les écrivains en herbe ratés échouent bien qu'ils n'auraient jamais du tenir une plum... un clavier d'ordinateur de leur vie - hmm, pas cool la modernité.
Parce que c'est original, inattendu, prenant et que la fin réserve son lot de surprises, d'épique, et que le destin des personnages est idéalement trouvé.
Je ne me prononcerai pas sur le CD audio contenant des tracks musicales ventues, pas écouté, mais je salue l'effort
Enfin bref je trouve le livre idéal, principalement pour son écriture.
Tu en où, en terme de péripéties ?