Oui, je trouve l'absence de manichéisme dans Berserk vraiment fascinant et ce volume est l'un des meilleurs à ce niveau. Et si la disparition de quelques centaines de personne était le sacrifice nécessaire pour sauver l'humanité ?Chaherit a écrit :Finalement, rien que pour la Paix entre les Peuples, est-ce que ça ne vaudrait pas le coup qu'un individu commette un acte odieux ?
On peut se demander si poser les bases d'une utopie sur une horreur n'est pas un non-sens, mais force est de constater qu'une boucherie isolée a réussi là où des milliers d'années de civilisation ont échoué.
J'aime beaucoup que le problème ne soit pas manichéen. Même si on peut toujours s'interroger sur les motifs de Griffith (il voit peut-être les choses d'une manière moins altruiste et plus personnelle).
Après je reste toujours sceptique quand je vois une utopie, c'est toujours trop beau pour être vrai... Mais d'un autre coté, Griffith n'a pas de raison d'agir comme un tyran. Le passé nous a montré qu'il ne faisait preuve de cruauté que lorsque quelqu'un essayait de contrecarrer ses projets... et on ne sait toujours pas ce qu'il a en tête depuis le volume 22.
Oui... quand on voit ça apparaître on se dit "encore un ennemi random qui va ralentir l'histoire sous prétexte de faire de l'action"... c'est pénible...Chaherit a écrit :J'espère qu'on ne perdra pas trop de temps avec les épouvantails.